Le changement est aujourd’hui une constante à laquelle nous avons à nous adapter, tant dans notre vie privée que dans l’entreprise. Plus nous développons cette faculté à changer, plus nous aurons de facilité à nous adapter aux grands changements. C’est une nouvelle routine à intégrer, une agilité personnelle à renforcer. Heureusement, des techniques existent pour « muscler » nos aptitudes à changer.

1. Avancer par « petits pas »… pour aller loin

Avoir conscience qu’on a fait un pas, un seul, est plus encourageant que d’être en marche sur un chemin dont on ne voit pas le bout.

La technique des « petits pas » consiste à se fixer des objectifs réalistes, et précis.

  1. Je détecte les points qui pourraient être améliorés
  2. Je les classe par priorité, en n’omettant pas de prendre en compte mon envie
  3. J’envisage, avec l’aide de mon entourage et en m’appuyant sur mes atouts, les solutions d’amélioration.
  4. Je valide, ou fais valider, la progression.

Exemple : je suis toujours en retard dans mes dossiers.
Résultat : je n’ai plus de recul sur mon travail, je suis stressé(e)

Je commence par chercher ce qui, dans mon quotidien, me prend beaucoup (trop) de temps. Je constate que je peine à écrire des mails. Je peux me renseigner sur les bonnes pratiques auprès de mes collègues ou sur internet, ou bien encore demander une formation aux e-mails.

2. Positiver le changement

Avez-vous remarqué qu’on avance avec plus de confiance quand l’objectif est séduisant ? Il est bien plus aisé d’entreprendre un changement quand on en a une vision positive.

Voici une astuce toute simple : transformer nos pensées en pensées positives. Remplaçons « il faut changer cela, ça ne marche pas », par : « comment puis-je faire pour améliorer ce point ? ». Cette simple reformulation permet de rendre l’objectif plus alléchant.

Les organisations ont tout intérêt à s’appuyer sur ce qui fonctionne déjà. Tandis que la sanction des erreurs bride les initiatives et créé un blocage, le droit à l’erreur autorise la prise de risque, condition essentielle au changement.

Au niveau individuel, on peut commencer par répertorier nos atouts et les domaines dans lesquels on excelle, avant d’envisager de développer de nouvelles compétences.

Exemple : Au lieu de me dire « Je n’ai jamais su bien rédiger, il faut que j’arrête les phrases incompréhensibles », je me demande « comment puis-je être plus efficace dans l’écriture de mes mails? ».

Ne manquez plus rien !

​Inscrivez-vous tout de suite ​pour recevoir les prochaines publications de notre blog directement dans votre boite mail.


​​Ce formulaire est conforme au RGPD, ​​​en savoir plus

Cette reformulation génère naturellement une approche orientée vers les solutions. Je cherche la cause de cette difficulté : je ne suis pas sûr(e) de l’orthographe/syntaxe ? Je ne sais pas quel ton employer en fonction de mon interlocuteur ? Je ne parviens pas à organiser les points de mon mail ; c’est long, confus. Or je dois admettre qu’à l’oral, je me débrouille bien, mais à l’écrit, je ne suis pas à l’aise. Je me dis à vois haute ce que je voudrais dire dans mon mail, et le transcris par écrit. Puis je m’assure que mon mail est clair, et fais quelques corrections si nécessaire.

3. Encourager les échanges

Le collectif est un véritable point d’appui et levier du changement. On vit d’autant mieux le changement quand on se sent soutenu et encouragé, il est de même très enrichissant de s’inspirer des pratiques des autres pour améliorer les siennes !

Exemple : je fais part de ma difficulté à écrire des mails à un collaborateur en qui j’ai confiance. Je lui demande son avis sur mes mails, et sa méthode pour écrire les siens. Je le sollicite deux/trois fois pour savoir s’il trouve que mes mails sont plus clairs.

4. Saisir toutes les occasions pour continuer à apprendre

  1. être en veille sur l’offre en formations de notre entreprise,
  2. demander des feedbacks réguliers à notre managers (ne pas se contenter de l’entretien annuel pour le faire !)
  3. transformer nos erreurs en opportunités d’apprentissage
  4. tirer profit des outils à distance gratuits disponibles sur le web (les « MOOC », vidéos, articles….)
  5. rendre l’apprentissage ludique : par exemple se lancer des défis au quotidien, jouer à des serious games, qui permettent d’acquérir rapidement des réflexes de bonnes pratiques.

Exemple : chaque jour, je prends quelques minutes pour relire mes mails et me demander comment je pourrais être encore plus efficace.

Autorisons-nous à introduire des changements dans notre routine professionnelle. Les évolutions progressives rendent les ruptures moins brutales. Alors ayons la patience d’avancer par « petits pas », chaque jour.

Il est toujours impressionnant, quand on fait le point sur nos avancées et que l’on regarde en arrière, de mesurer l’ampleur du changement effectué.