Bien plus qu’une compétence, la qualité de la communication interpersonnelle que nous entretenons tant dans le travail que dans nos autres sphères de vie est devenue un levier clé d’épanouissement et d’efficacité. On pourrait même dire que la communication interpersonnelle relève un peu de ce qui fait le sel de la vie quand celle-ci est source d’authenticité et d’enrichissement mutuel. Les 3 premiers accords toltèques de Miguel Ruiz nous guident pour nous épanouir dans la vie, et la communication interpersonnelle en fait partie.

Les 3 premiers accords toltèques de Miguel Ruiz nous guident pour nous épanouir dans la vie, et la communication interpersonnelle en fait partie.

« Que votre parole soit impeccable »

En communication interpersonnelle, et ce que rappelle Miguel Ruiz dans les Accords Toltèques, c’est que le pouvoir des mots sur le psychisme est énorme, tant en bien… qu’en mal.

Au sens originel du terme, impeccable veut dire sans péché. Ce premier accord toltèque concerne bien évidemment la communication intrapersonnelle : que votre parole soit sans péché vis-à-vis de vous-même, c’est déjà un grand pas. Il s’agit par tous les moyens d’éviter de se critiquer, de se faire du mal intérieurement, ce qui nous met dans une meilleure posture vis-à-vis de la communication interpersonnelle.

Et donc, la parole doit également être sans péché pour autrui pour une bonne communication interpersonnelle : évitez de juger l’autre, de médire. Cherchez plutôt à valoriser autrui de manière authentique. Et lorsqu’il s’agit de faire un feedback constructif, commencez par « je trouve que… » car le « tu » tue la communication interpersonnelle.

«N’en faites jamais une affaire personnelle ».

L’image que se fait autrui de vous et qu’il vous transmet à travers sa propre communication interpersonnelle ne dit rien de vous !

Arrêtons de croire que tout ce qui nous arrive ou nous est dit a pour cause unique et profonde ce que nous sommes. D’ailleurs, nous ne sommes pas nos comportements. Ce 2ème accord toltèque nous invite à prendre du recul sur la communication interpersonnelle. Ramener à soi ce qui est dit par autrui induit souvent une réaction de défense qui va envenimer la communication interpersonnelle. Bref, il s’agit de tout simplement de laisser à l’autre l’entière responsabilité des propos qu’il vous livre. Cela vient apaiser ce qui pourrait relever de la tension ou du conflit dans la communication interpersonnelle.

« Ne faites pas de supposition »

Miguel Ruiz nous invite à avoir le courage de poser des questions et d’exprimer ses vrais besoins. Evitez de penser que parce que votre responsable ne vous a pas dit bonjour ce matin, c’est parce qu’il a une mauvaise appréciation de vous !

Ce 3ème accord toltèque concerne particulièrement la communication interpersonnelle et renvoie à plusieurs facteurs clés de succès d’une bonne communication :

  • Eviter la « lecture de pensée », éviter de croire qu’on sait ce que l’autre pense.
  • Eviter de croire qu’il pense comme nous, ou qu’il a la même vision du monde : on parle plus savamment de constructivisme psychologique.
  • Être assertif, c’est-à-dire exprimer son point de vue dans le respect d’autrui et en s’adaptant à son cadre de référence. A noter que le fait de poser les questions ouvertes pour bien comprendre l’autre est une compétence clé de l’assertivité et de la communication interpersonnelle.

Le 4ème accord toltèque ne concerne pas la communication interpersonnelle : « faites toujours de votre mieux ». En même temps et comme les trois premiers, ce sont des préceptes qui visent à balayer nos croyances limitantes sur soi et autrui pour nous épanouir personnellement et professionnellement. La communication interpersonnelle est bien au cœur de ce qui peut nous limiter alors que c’est un levier clé d’épanouissement… mais aussi du bien travailler et bien vivre ensemble.

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