Certes, la gestion des conflits n’est pas la mission managériale la plus agréable, mais elle est nécessaire. Face à cette tâche complexe, certains managers mettent en place des stratégies de fuite, d’agressivité ou de ruse, mais ne règlent rien.

Le manager qui a un leadership développé ne cherche pas ignorer les conflits, ni à les attiser.

Alors, comment révéler son leadership dans la gestion des conflits ?

Prendre ses responsabilités de manager

Ce qui rend un conflit si difficile à affronter, c’est sa composante émotionnelle très importante. Or c’est plus compliqué d’aborder les émotions que la raison, notamment parce qu’elles sont contagieuses. Un conflit latent peut gangréner la vie privée du manager, et le bien-être de l’équipe. Or l’harmonie dans les relations est de plus en plus citée comme un critère important dans la vie professionnelle. Un conflit qui na pas été réglé sème le trouble dans l’équipe et fait obstacle à l’atteinte des objectifs.

Certes, à court terme, un manager peut trouver un intérêt à ignorer le conflit pour ne pas prendre de risque, à sanctionner pour asseoir sa condition hiérarchique, ou à diviser pour mieux régner, mais à long terme, ces stratégies sont perdantes.

Un leader a le regard qui porte aussi au loin, et est capable de détecter un conflit avant qu’il n’ait d’effets délétères sur le climat de son équipe.

Pratiquer l’assertivité pour trouver la juste distance

Le leadership peut se définir comme la capacité à être assertif, c’est-à-dire affirmé. Mais en quoi consiste l’assertivité dans la gestion des conflits ? Par une juste distance : prendre le problème en compte, sans prétendre détenir la solution.

Un manager peut avoir tendance à penser que c’est à lui de trouver une issue à la discorde

mais elle sera plus pérenne si ce sont les protagonistes eux-mêmes qui trouvent une solution qui les satisfait tous les deux. Le manager va donc pratiquer le questionnement : par ces questions, il considère réellement le problème, et il amène le collaborateur à le formuler, à l’analyser, à le dépassionner.

Finalement, renforcer son leadership dans la gestion des conflits a un double bénéfice : non seulement le manager sera plus à l’aise et efficace dans ces circonstances qui le mettaient si mal à l’aise, mais en plus il en sortira grandi, à ses yeux et à ceux de ses collaborateurs. En effet, un manager capable de veiller à la sérénité de l’équipe, capable donc d’assumer cette mission très délicate, a une dimension de leader, et peut s’améliorer dans d’autres domaines moins épineux.

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