Nous sommes allés chercher ces 10 soft skills chez… l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ! En effet, dans le cadre de ses recherches sur la santé mentale, l’OMS a identifié 10 compétences psychosociales clés pour le bien-être des individus. Ces soft skills sont très largement connues et demandées par les recruteurs !

Et pour devOp, rien n’est plus important que réconcilier bien-être dans son travail et performance des organisations.

Des compétences psychosociales aux soft skills

En 1993, L’OMS définit des compétences psychosociales, c’est-à-dire des soft skills, comme « l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement. » En parallèle, les années 90 voient l’émergence des soft skills en entreprise comme des critères incontournables pour recruter les talents.

Or, les compétences essentielles au bien-être de chacun mises en valeur par l’OMS se retrouvent parmi les soft skills les plus demandées en entreprise.

Les 10 soft skills de l’OMS

1. Soft skill « conscience de soi ».

Cette soft skill comprend la connaissance de soi, c’est-à-dire bien connaître ses forces, ses vecteurs de motivation, son potentiel mais aussi ses zones de progrès.

En entreprise, elle permet au collaborateur de reconnaître et s’engager dans les missions qui font du sens pour lui, en s’appuyant sur ses ressources.

2. Soft skill « empathie ».

La soft skill empathie permet de compléter la conscience de soi par la connaissance des autres, sans jugement. Pour l’OMS, cette soft skill va favoriser les conduites prosociales et non sectaires. En entreprise, c’est la soft skill de l’ouverture aux autres, à la diversité, à la coopération et à la prévention des conflits.

3. Soft skill « gestion des émotions ».

La gestion des émotions regroupe la capacité à repérer et agir sur ses propres émotions et celles des autres. Pour l’OMS, savoir gérer sa colère ou sa tristesse sécurise la santé mentale et l’épanouissement.

En entreprise, cette soft skill permet de prévenir les risques psycho-sociaux : la colère d’un dirigeant ou d’un manager vis-à-vis de ses équipes passe de moins en moins bien…

4. Soft skill « gestion du stress ».

Cette soft skill recouvre la mise en œuvre de stratégies de coping efficaces pour faire face à des événements perçus comme négatifs : changement, pression des délais, des résultats, urgences… Et ces événements perçus comme négatifs sont autant de modes de fonctionnement usuels dans les organisations.

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Il n’est pas question de les bannir (même si parfois, ils dépassent le seuil acceptable de la gestion du stress) mais bien de mettre en valeur la soft skill correspondante, à savoir la capacité à mobiliser habilement ressources internes et externes pour surmonter les difficultés.

5. Soft skill « communiquer efficacement ».

Pour l’OMS, cette soft skill décrit la capacité à donner son point de vue, affirmer ses choix tout en maintenant le dialogue. En entreprise, cette soft skill revêt le nom d’assertivité. Cette soft skill est indispensable à l’épanouissement de chaque collaborateur en même temps qu’elle rend possible le bien travailler ensemble et la confrontation bienveillante de points de vue différents.

6. Soft skill « améliorer ses relations interpersonnelles ».

Améliorer ses relations interpersonnelles est une source de bien-être et de santé mentale reconnue par l’OMS. En entreprise, cette soft skill favorise l’entraide et la transversalité. La transversalité (des processus, de la circulation de l’information) sont des vecteurs de performance organisationnelle.

7. et 8. Soft skill « prise de décision » et « résolution de problèmes ».

Ces soft skills sont régulièrement sollicitées aussi bien dans la vie privée qu’au travail. Elles sont indispensables pour s’épanouir individuellement et pour permettre une gestion efficace des organisations.

9. Soft skill « pensée critique ».

La soft skill pensée critique permet à l’individu d’être moins influençable donc plus heureux dans sa vie. En entreprise, c’est une soft skill précieuse : elle permet la confrontation d’idée et évite que tout un groupe d’équipiers s’engage sur une voie de garage. Soft skill particulièrement utile en temps de crise et d’imprévisibilité.

10. Soft skill « pensée créative ».

Cette soft skill permet de trouver des solutions créatives au problèmes de l’existence et a fortiori aux problèmes au travail. Permettre d’exprimer sa créativité rend heureux sur le long terme et la créativité est une ressource clé pour les entreprises qui doivent plus que jamais penser en dehors des routines.

En conclusion

La plupart des soft skills demandées en entreprise sont des compétences qui permettent l’épanouissement et le bien-être des individus.

Un collaborateur heureux en vaut deux.

Il est urgent de voir les soft skills au-delà d’un standard de recrutement. Les entreprises doivent contribuer au développement des soft skills de leurs collaborateurs comme vecteur, à la fois de performance mais aussi de motivation et d’épanouissement au travail.