La crise actuelle met le ou la dirigeante sous tension maximum, et ce, quel que soit le domaine d’activité de l’entreprise. Même dans les secteurs qui ont su résister voire se sont développés avec la crise sanitaire, le dirigeant doit gérer la croissance dans un contexte incertain. Et pour les secteurs sinistrés ou malmenés, le dirigeant va devoir profondément changer sur trois grands enjeux de sa fonction. Le coaching de dirigeant peut assurément l’y aider.

Revoir sa façon d’élaborer une stratégie

La crise sanitaire plonge le monde dans un état définitivement VICA : Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu. Le changement devient permanent y compris dans un processus organisationnel qui est devenu parfois « routinier » : le processus stratégique. Il s’est malheureusement engoncé dans un processus de programmation pluriannuel avec une cible business relativement figée. Cette façon de faire de la stratégie devient caduque avec la crise du Covid-19. En effet, tous les repères s’effondrent : de nouvelles « règles du jeu » sont en train de se construire.

En coaching, le dirigeant peut travailler :

  • Une nouvelle vision long terme se déclinant en scénarios, donnant du sens en fonction des différents paramètres (raison sociale, plan de relance, projet d’entreprise embarquant les salariés…). Dans certains cas, l’orientation peut se révéler à 180° de ce qui était prévu avant la crise, et c’est là que le coaching de dirigeant est très puissant : Accepter de changer d’orientation est un processus cognitif extrêmement lourd et le coaching est le lieu où ce changement est rendu possible.
  • Par ailleurs, le dirigeant doit savoir coupler sa vision long terme avec des orientations de moyen et de court terme. Le dirigeant va devoir ainsi développer sa capacité à sentir ce qui se passe dans son environnement par « tous les pores de sa peau ». Développer un sens aigu de « l’ici et maintenant » est une compétence clé pour saisir les opportunités et s’adapter. C’est une compétence que le dirigeant peut également travailler en coaching.

Impulser les changements organisationnels indispensables

Pour faire face à la crise, en fonction des orientations stratégiques et avec l’exigence d’agilité renforcée, le dirigeant doit également adresser la problématique de l’organisation de son entreprise. La transformer voire la révolutionner. Le coaching est aussi un levier pour permettre l’élaboration d’une nouvelle organisation.

Au-delà du design de son organisation résolument orientée vers l’adaptabilité, la satisfaction client ou encore le lean management, le dirigeant pourra utiliser son coaching pour identifier sa stratégie d’accompagnement au changement, car sans conduite du changement, sa nouvelle organisation risque malheureusement de ne pas voir le jour…

Là encore, la crise sanitaire impose de revoir profondément la façon dont le dirigeant mène les changements dans son organisation. Les modèles « top down » d’avant crise montraient déjà de moins en moins d’efficacité dans la réussite des changements. En coaching, le dirigeant pourra élaborer de nouvelles méthodes d’accompagnement au changement, faisant la part belle à l’émergence des idées de la part des collaborateurs de terrain, dans une logique d’exemplarité avec l’agilité organisationnelle déployée.

Développer une nouvelle posture de leader

Dans le contexte actuel, les forces vives de l’entreprise ont besoin d’être rassurées et qu’on les aide à voir l’avenir avec espoir. En coaching, le dirigeant peut travailler sa posture de leader.

Il pourra s’agir pour certains dirigeants de développer leur optimisme là où la plupart des professionnels sont gagnés par le pessimisme. L’optimisme n’est pas une posture niaise visant à minimiser les difficultés. Churchill a sans doute donné la meilleure définition pour qualifier l’optimisme chez un dirigeant : « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ». Le dirigeant optimisme aura bien sûr beaucoup plus de chances de sortir grandi de la crise qu’un dirigeant pessimiste. Le coaching est un des rares lieux où le dirigeant peut changer son état d’esprit. Et quand le dirigeant parvient à changer son modèle mental de l’intérieur, cela se voit à l’extérieur : c’est le leadership.

Pour d’autres dirigeants, il s’agira de développer leur capacité à faire confiance aux autres et à déléguer. Une des clés de succès pour diriger en période de crise est de bien savoir s’entourer plutôt que de rester seul aux commandes dans sa tour d’ivoire. Constituer un comité de direction de confiance et mieux manager ses N-1 : le dirigeant de demain, s’il reste responsable devant la loi, va devoir s’acculturer à l’intelligence collective et changer ses croyances comme quoi il est le seul à détenir la vérité ou la meilleure solution.

Enfin, si le dirigeant est déjà un excellent communiquant, le coaching est le lieu où il va devenir « inspirant » pour ses équipes et l’ensemble des collaborateurs. Prendre régulièrement la parole va être une nécessité dans les prochains mois en s’adressant prioritairement au corps social. C’est à travers une communication enthousiaste que le dirigeant pourra mobiliser ses collaborateurs. Là encore, le coaching constitue un excellent lieu pour s’entraîner à communiquer et aligner discours, posture et vision. C’est cette cohérence du dirigeant qui permettra d’embarquer les équipes durablement.

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Pourquoi un coaching de dirigeant ?

Le coaching n’est pas le seul levier auquel le dirigeant peut faire appel pour sortir grandi de la crise. Le dirigeant dispose déjà parfois de cercles d’échange, de mentors et peut recourir aux cabinets de Conseil. Toutefois, le coaching à plusieurs vertus que n’ont pas ces autres modes d’accompagnement.

Premièrement, le coaching de dirigeant est peu coûteux : en comparaison, vous pouvez retirer un à trois zéros par rapport au montant d’une mission de conseil ! Bref, ce type d’investissement est toujours bon à prendre, surtout en période de crise durant laquelle il peut être important de limiter les dépenses.

Le coaching offre un espace d’écoute totale, stimulant, motivant pour le dirigeant qui s’en saisira. En coaching, le dirigeant peut exprimer ses doutes intimes, prendre du recul pour prendre les bons risques et jouer pleinement son rôle de leader : s’entraîner à « emmener son coach » dans sa vision est un excellent terrain d’expérimentation pour emmener ses équipes ! L’intersubjectivité dirigeant-coach stimule potentiel et créativité dans une relation authentique qui n’est pas possible avec d’autres partenaires.

Enfin, à l’heure actuelle, personne ne peut prétendre détenir les solutions aux problématiques du dirigeant, si ce n’est le dirigeant lui-même. Et c’est bien tout l’enjeu du coaching : accompagner le dialogue que le dirigeant entretient avec ses propres questionnements et objectifs. Le coach se tient en posture basse pour stimuler la réflexion et l’action du dirigeant.

C’est sans doute le meilleur accompagnement possible pour s’engager le plus sereinement possible dans l’inconnu.

Juliette Ricou.